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Date de création : 09.11.2013
Dernière mise à jour :
13.07.2015
16 articles
La civilisation comorienne est effectivement riche. Avec les origines diverses; Yemenites, Shiraziennes, Bantous, Portuguaises et Françaises, elle est caractérisée par deux choses à savoir la religion et la coutume.
Il serait dangereux d'imaginer une révolution sociétale qui viserait à casser la tradition comorienne. Le régime d'Ali Soilih sert un exemple. Certes la souffrance que les comoriens et les comoriennes subissent pendant toutes ces années les poussent à lui vanter des qualités que l'on n'a jamais vécues. Il y a eu bien évidemment quelque réalisation et quelque parole qui pourraient être une belle chose pour un grand homme politique sinon ce n'était que la force de l'action. En gros, c'était un régime affreux contre les notables, nos parents, mais personne n'ose le dire. Ils ont subi des injustices et des ménaces de la part des comités des imberbes dites révolutionnaires. Je le dis parce que j'aime la parole franche. La question de la coutume partage les générations toutefois une chose est sûre. Personne n'est contre la tradition, par contre, tout le monde est contre les dépenses folles. La coutume n'est pas un mal, mais ce qui fait mal c'est la dépense folle.
Il serait alors idéal d'imaginer une société qui maîtrise ses moyens. Il est ridicule de détruire sa propre économie et de s'endetter pour se faire une fausse gloire. L'honneur pour l'homme ou pour une femme, c'est subvenir ses propres besoins, c'est arriver à éduquer ses propres enfants, c'est d'avoir une belle maison et c'est mener une vie digne de soi. Il est insignifiant, ainsi de même, d'imposer une loi qui limite les dépenses du grand mariage. La seule solution qui s'impose, c'est l'appel de la conscience de tous les comoriens et de toutes les comoriennes pour que chacun mesure l'enjeu de la question. Se montrer beaucoup plus prodigue que d'autres pour raison d'orgueil n'est qu'une idée idiote. La compétition n'en a pas de place dans ce genre de chose. Cela passe par l'éducation, une fois éduqué, on comprend que la vie n'est pas une plaisantérie. Vivre mieux est un combat de conscience de tous les jours.
Il serait intelligent de servir les recettes du grand mariage au profit du développement local enfin du développement national. Une équipe que j'appelle à mon voeu le "Djemmaa" est sensé de piloter les affaires villageoises dans les domaines courants de la vie.
Les rites aux Comores semblent être le moyen de se connaître et de se reconnaître. Le pays est d'ailleurs composé de quatre îles et à chaque île comprend des regroupements. Ces structures ne servent en réalité que la meilleure connaissance entre autre. Les ulémas de l'époque, des fanatiques religieux se donnaient le pouvoir de tracer à chacun son destin. Un tel regroupement pour une telle chose et d'autre regroupement pour d'autre chose. La place des ulémas comme tous les autres intellectuels est bien reconnue par la société de demain seulement chacun est garant des responsabilités qui sont les siennes pour une meilleure vie sociétale.
La reconnaissance de classe n'est qu'une idée du moyen-âge. Le monde d'aujourd'hui impose le mérite pour tout audacieux. Le meilleur devant Allah est celui qui lui respecte. La coutume et les rites aux Comores servent en premier temps pour le respect, l'entente entre autre et au développement local enfin au développement national.